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Bravo ! C’est une sage décision ! Pas facile à prendre et accepter …Bon courage pour la reprise !
Le kiné m’avait dit à l’époque que les fasciites plantaires sont souvent des blessures « saisonnières ». Il en voit beaucoup au printemps et en Septembre. Selon lui, ça s’explique par le calendrier des sportifs :- au Printemps, beaucoup reprennent l’intensité (dénivelé, vitesse à plat, peu importe …) après un hiver ou on fait ce qu’on peut avec les conditions météo, le manque d’envie … Reprise trop intense, et pan. Fasciite plantaire- pour Septembre, il mettait en cause les vacances et les beaux jours. Retour des espadrilles, tongs, claquettes, Birk et compagnie. Porter régulièrement ce genre de chaussures ne tenant pas le talon peut causer des fasciites plantaires. Ajoute à ça une augmentation (même contrôlée) de la charge, et tu vas voir ton kiné en Septembre.Il me conseillait d’ailleurs de rester pieds nus chez moi dans la mesure du possible, ou en chaussettes, mais éviter d’être en tongs, claquettes ou autres.
Je suis tout à fait d’accord avec PP. Eventuellement, comme le propose Paul je rajouterai le surpantalon, notamment si c’est humide, qu’il pleut ou qu’il neige.Ca t’évitera d’avoir le collant mouillé collé contre la peau, gage d’hypothermie dans les 2 heures qui suivent.
Salut !J’ai chopé une belle fasciite plantaire il y a deux ans de mémoire.Première chose, éviter de laisser traîner ! J’ai vraiment tardé à soigner l’affaire (il a fallu que je tombe de mon lit en matin en me levant). Si tu traites vite et bien, ça passe assez vite.Ensuite, essayer d’identifier la cause : surcharge ? changement de chaussures ? changement d’habitudes ?Chez moi, c’était apparu suite à une belle prépa 10 km route + les cross l’hiver. Chaussures carbone, beaucoup de route et de piste alors que je fais quasiment que du trail. Le fait est que ça peut guérir très très vite si l’atteinte n’est pas trop grave et que tu es appliqué dans la guérison. Après, le kiné est évidemment plus à même de te guider dans la rééducation et la reprise.Il faut avouer que les ondes de choc sont excessivement efficaces (et douloureuses). Ca peut te permettre de courir sans douleurs pour Nice, mais ça ne traitera que les conséquences, pas la cause.On peut aussi imaginer ce scénario là : Tu es à 3-4 semaines d’un 100 bornes. Tu devrais commencer à réduire le volume. Tu pourrais le réduire assez fortement à pieds, compenser par un peu de vélo et bien insister sur les soins. Tu ne guériras peut être pas complètement, mais normalement à chaud tu n’as pas mal, donc la course devrait bien se passer. Derrière, tu coupes 2 bonnes semaines, fin de saison, rééducation appliquée et on n’en parle plus.
Je pense qu’on néglige vraiment l’intérêt (la nécessité même) de développer la base aérobie avec de la basse intensité. Peut-être que BP ou L’intendant passeront par là pour confirmer, mais je pense que finalement, les séances à haute intensité ne changent pas grand chose, pour le coureur lambda de distances plutôt longues (pas un 10km route quoi). Un exemple, tout à fait différent de celui de Maxime. Ma copine traîne des problèmes de hanche depuis près d’un an. Difficile de courir régulièrement depuis la fin 2023, intensités impossibles. Ca empire début 2024, arrêt total de la course début Février.Reprise très progressive en vélo début mai, les premiers footings début Juin. Avec le kiné, ils trouvent le problème (problèmes posturaux assez complexes, manque de gainage, stabilité du bassin …). La progression est assez rapide, elle peut borner presque librement début Juillet, mais les intensités restent impossibles.On se fait donc un été à base de rando-courses, vélo et randonnées.Elle prend le départ d’un trail saucisson qu’elle fait régulièrement, 17km et 700 D+, pour le plaisir, mais avec la peur de voir qu’elle est « lente » par rapport aux autres années, « mieux entraînée » (= programme classique avec des intensités régulièrement).Et bah non ! 5′ de mieux que l’année dernière, elle met pile poil 2h00. Je pense donc que les intensités sont presque « négligeables » pour des coureurs lambdas. J’en viens à me dire que s’il faut vraiment faire sauter une séance dans la semaine, pour diverses raisons, c’est peut être bien l’intensité qui devrait sauter.Evidemment, je pense que c’est beaucoup moins vrai pour des athlètes de plus haut niveau, pour lesquels la base aérobie est déjà très développée.
J’utilise de temps en temps la Whey ProtéAlpes, c’est vraiment top à mes yeux.Pour mon usage, ce n’est pas un complément régulier. J’en prends à la fin d’une course / d’un gros entraînement ou je suis pris par le temps. Concrètement, ça fait 1 à 2 shakers par mois, grand maximum.Dans ces conditions, la Whey ProtéAlpes reste abordable (30€ les 20 portions), avec du lait origine Rhône Alpes, et un petit ajout de sucre de canne complet qui favorise encore la récup.A mes yeux, c’est quasiment parfait.D’ailleurs, j’utilise aussi la Malto ProtéAlpes (fruits rouges). Bon goût, fait le taff et se dilue parfaitement dans les flasques.
Ca tombe à pic !J’ai couru Andorre by UTMB ce week-end (on aime, on n’aime pas, le sujet n’est pas ici !)Parmi les lots coureurs, il y avait justement une petite poubelle à déchets !Assez simple, une sorte de petit sac très léger, fermeture par un serrage, avec une sangle velcro pour l’attacher autour de son sac. Pratique.
Il y a un aspect que je trouve assez important pour bien descendre, quel que soit le type de descente : la lucidité.A l’entraînement, je cherche généralement à descendre « fluide », très propre, sans à-coups, en allant ni trop vite, ni trop lentement, en m’imposant de manger avant les descentes. Je me suis rendu compte que le fait de manger avant, d’être lucide, facilitait énormément la fluidité.On fait donc d’une pierre deux coups : on mange sur les sorties et on descend propre, en prenant du plaisir !
Je mets les déchets dans les poches / la ceinture du short, généralement à l’avant, et je la vide à chaque ravitaillement.Je peux comprendre que lorsque la durée entre 2 ravitos est importante, ça peut devenir complexe. @PetitPedestre pourquoi pas la poche de rangement des coupe-vents ? Les deux que j’utilise (Decathlon et Uglow) étaient vendus dans une poche de rangement fermée par un cordon de serrage.Tu dois pouvoir fixer la poche sur le sac de trail avec une épingle et ouvrir / fermer à volonté avec le cordon de serrage.
Salut !Sur un plan tout à fait théorique, il n’y a pas réellement de FCMax. Si on se place dans des conditions extrêmes, ou pathologiques, on peut attendre des « FCMax » délirantes : personnes sujettes à de la tachycardie, peur panique …A l’effort, on considère que FCMax est « limitée » par la puissance musculaire. Plutôt l’inverse d’ailleurs : tu fournis une certaine puissance, et ton coeur bat à la fréquence nécessaire pour que l’afflux sanguin soit suffisant (oxygène, nutriments). Aucune raison de battre plus vite, ce serait gaspiller de l’énergie. De fait, on observe très souvent chez les coureurs une FC Max plus basse en vélo, pour une raison simple : on sollicite moins de groupes musculaires. Moins d’apports sont requis, le coeur bat moins vite. On observe le phénomène inverse en ski de fond / ski de rando : on sollicite plus de groupes musculaires, le coeur doit augmenter la cadence.Il y a aussi un aspect spécificité en vélo. Les coureurs étant moins habitués que les cyclistes, ils produisent moins de puissance. Donc moins de consommation énergétique, et ainsi de suite. Pour la deuxième question : il faut s’intéresser aux raisons physiologiques de l’augmentation de la FC à l’effort. On en note 3 :- une cinétique « immédiate ». J’active des muscles, le coeur monte dans les tours, par pur réflexe.- une cinétique « intérmédiaire ». Je fais un effort soutenu (disons 5 x 5′ SV2). Mon coeur monte progressivement (2-3′ sur la première série, moins après) pour atteindre la FC permettant de soutenir la demande en oxygène.- une cinétique « lente ». La dérive cardiaque. Sur un effort intense et constant en puissance (10km route à allure parfaitement régulière), la FC reste stable un certain temps (disons 50% du temps d’effort), puis augmente petit à petit, bien que l’allure reste constante. L’accumulation des déchets et la fatigue musculaire font que le rendement musculaire diminue (on active plus de fibres pour obtenir une même puissance), donc on consomme plus d’oxygène et d’énergie. La FC doit augmenter. Pourquoi la FC augmente en relance après une bosse ? Supposons que la bosse est raide, et assez longue pour atteindre un état stable de FC. Au moment de la relance, tu augmentes la cadence et l’amplitude (donc la puissance fournie). Réponse mécanique, la FC augmente. Ensuite, tu actives plus fortement les ischios que dans la montée, la FC augmente. Enfin, tu stabilises le tout. Est-il utile d’augmenter la FC max en vélo ? Je ne pense pas.Si tu estimes avoir un déficit de force, qui te pénalise en côtes en trail, ça peut être intéressant de le bosser. Peut-être que ça fera augmenter la FC max sur le vélo, mais je ne suis pas sûr que ce point soit utile.Si tu tiens vraiment à augmenter la FC sur le home trainer par exemple, mets toi dans une ambiance chaude ! K-Way, fenêtres fermées, chauffage 😉
Salut !Je classe les douleurs musculaires en deux catégories : les « normales » : mollets, quadris, ischios. Quand tu cours longtemps, relativement vite par rapport à ton niveau, forcément ça finir par tirer de partout. On va pas trop s’étendre là dessus.Je distingue ensuite les « périphériques » ou celles « d’usure » : sur les formats longs, plutôt montagneux, chez moi, c’est surtout les adducteurs, hanches, tendons d’achille … Ca devient tout raide de partout, ça couine, l’amplitude se réduit. Quels que soient le type (musculaires ou tendineux) et l’emplacement, j’ai (presque) intégralement résolu le problème grâce à la muscu et la mobilité.Muscu lourde, en salle, avec des exos simples : squats, fentes, soulevés de terre, extension de chevilles …Mobilité sérieuse et appliquée, en ciblant les points faibles (chevilles et hanches chez moi). Ca prend un peu de temps pour en voir les bénéfices, mais c’est radical. Je m’en étais aperçu en février-mars, lorsque les sorties commençaient à s’allonger en préparation du premier objectif. Aucune douleur périphérique lors des sorties longues, pas de hanches / adducteurs raides comme la Justice le lendemain …
@PP, c’est plus sympa, plus agréable de faire un retour sur un objectif qui a fonctionné, mais c’est sûrement plus bénéfique de faire le point sur les échecs ! Je pense aussi qu’il faut être capable de se confronter à ça. Ca n’a pas fonctionné, OK. Pourquoi ?@BP, je suis plutôt de ton avis. Je ne crois pas au « simple jour sans ». Je pense qu’il doit exister une explication, quelque part. Il s’agit encore de la trouver !@mydig.eth, c’est possible. J’en avais fait un objectif principal pour mesurer la progression, sans aucune ambition liée au classement, uniquement le temps et la différence de temps par rapport à la crème de l’élite. J’avais fait les France 2023, ça me permettait de comparer l’écart. Après réflexion, je pense qu’il n’y a rien à dire du côté « entraînement – planification ». On peut toujours faire mieux, certes, mais la prépa était bonne, les semaines avant-course aussi. Je ne pense pas qu’il y ait là une vraie raison à cette défaillance.Pour l’aspect mental, j’y crois plus. Je suis entraîné par 2EP. La logique d’entraînement avec de grosses charges me convient. J’aime m’entraîner, et si je m’entraînais seul, je ferais sûrement autant d’heures. Cependant, j’ai effectivement senti parfois quelques petites « frustrations ». Une grosse séance trail est prévue, mais au fond j’aurai préféré faire une longue sortie à vélo, par exemple. Peut-être qu’une accumulation de petites choses comme ça a pu conduire à une charge trop importante. J’essaierai de plus adapter les plans, pour trouver un meilleur compromis entre progression et plaisir.Je suis aussi dans une phase plutôt « stressante » au taff, puisque ma soutenance de thèse approche grandement (résumer 3 ans de boulot en 45′, pan). Précisons que je ne suis pas d’un naturel stressé, je le vis quand même bien mieux que d’autres. Pour autant, je me suis bien entraîné, spécifiquement pour cette course depuis Janvier, sans que ce stress n’impacte l’entraînement. On verra bien quand ce sera passé !Enfin, je crois aussi à une troisième hypothèse : se mettre trop de pression avant la course. J’ai eu plusieurs fois des résultats / performances bien meilleurs sur les courses de prépa que sur l’objectif réellement préparé. Sûrement un travail à faire là dessus ! Merci à tous, mais j’espère que certains ont quand même de meilleurs CRs à nous faire !
Prendre une réponse de BellePatte puis de l’Intendant, ça remet dans l’axe quand même. Merci pour vos retours ! J’avais clairement un déficit de force que j’ai bossé ces derniers mois, en prépa du premier objectif, les France de trail long. Pour ça, j’ai fait uniquement de la force max, une fois par semaine (hors imprévu ou course au programme), avec des renfos à la maison.J’y vois très clairement des gains :- en côte. C’était déjà mon point fort, mais maintenant je cours partout, sans me gazer les quadris. Un véritable écureuil.- en résistance musculaire. Sur les séances spécifiques pour les France, je n’ai pas ressenti de faiblesse musculaire, de douleurs, de raideurs, comme je le ressentais avant sur les efforts longs (moindre mobilité des hanches, ischios et adducteurs raides …). C’est bien plus facile de maintenir l’effort dans ces conditions ! Au vu de ce qui est proposé par BellePatte et l’intendant, je pense donc refaire un cycle condensé de force max (sachant que je sais désormais quels exercices faire, comment et à quelle charge) en vue du second objectif, Andorre by UTMB 80 km (assez un semi marathon à plat à la fin du parcours, cadeau). L’été sera dédié à la prepa du 3ème objectif, très montagneux, le WildStrubel (70km – 4900 D+). Vu vos retours, la muscu risquerait de nuire à l’entraînement spécifique (longues heures en montagne). Je verrai comment adapter ça, le moment venu !
Je me suis mal exprimé, j’étais totalement d’accord sur les apports de l’escalade type bloc pour la course, quel que soit le format !L’escalade en grande voie me paraît plus adapté pour de l’ultra montagneux, une PTL ou autre
Je suis pas expert en escalade, mais je pense que ça peut tout à fait s’intégrer dans un programme trail.D’une part, on peut imaginer développer les aspects purement physiques / musculaires, comme l’a dit BellePatte. C’est peut-être moins efficace que de la PPG pure / muscu, mais à notre niveau, est-ce si important ?D’autre part, j’imagine qu’on peut aussi y développer des qualités transverses, sûrement utiles en terrain montagneux ou technique : marcher / courir dans des chantiers techniques, pierriers et autres (marche d’approche pour atteindre certaines grandes voies), apprendre à s’adapter au terrain ou aux conditions météo, rester concentré longtemps sur son activité, et plus généralement passer du temps dehors. Au fond, je ne pense pas qu’il y ait de bons ou de mauvais sports croisés. C’est avant tout des rencontres. Wait, non.On peut sûrement trouver un intérêt à tous les sports, dans une logique de sport croisé avec le trail. Après, il va être question de niveau, d’objectifs (l’escalade est hyper intéressante si tu prépares une PTL, la Pierre ou la Grande Trace, beaucoup moins si tu prépares un 10 km route), et de dosage entre le trail et les autres sports. On sait que le vélo se transfère très bien, certains coureurs passent près de 50% du temps d’entaînement à vélo, alors que la natation se transfère beaucoup moins bien chez les athlètes entraînés.Et au milieu de tout ça, il faut garder la notion de plaisir !
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