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3 rounds/séries de 3min, c’est équivalent à une séance de demi fond. Effectivement c’est dur. Mais en demi fond on ne néglige par l’endurance fondamentale pour etre performant.
J’ai toujours du mal a comprendre la logique des boxeurs niveau entrainement, ils sont toujours a donf. Plus tu charges en basse intensité, plus t’es en capacité de te charger a haute intensité. A ne faire que du HIIT, on se limite énormément. Mais y’a surement des subtilités qui m’échappent ou alors j’ai une vision erroné des choses (ce qui j’espère est le cas).
Le principe est de calmer les inflammations, et comme ce sont elles qui font mal, ça les calme. Comme vous le savez, les inflammations sont aussi au coeur des adaptations. C’est à double tranchant. Donc oui, c’est pertinent sur de courtes périodes pour réussir a passer un bloc compétitif où l’objectif n’est plus de créer les adaptations mais de les utiliser, et non ce n’est pas pertinent durant une phase d’entrainement. Apres, faut pas non plus perdre de vue que les choses ne sont pas que binaires, si d’un côté on soulage notre quotidien en améliorant le confort musculaire par les bains ou douche froide, on peut aussi s’entrainer un peu plus ou un peu mieux, s’entrainer sans augmenter bêtement le ressenti d’effort. Etre courbaturé à longueur de temps en pensant que c’est cool pour se renforcer, c’est pas non plus une vision saine du sport. Au bout d’un moment, faut aussi pouvoir courir « normalement » sans être obligé de compenser musculairement, ça pourrait provoquer d’autres problèmes.
Tiens, on va relancer un peu la discussion, c’est toujours intéressant 🙂
Notre Intendant évoquait dans sa réponse la notion de « validation des intensités », et je pense que c’est fondamental de comprendre à quel moment la distribution des différentes intensités valide ou non une planification.
Comment l’évalue t-on ? tout dépend des objectifs. On peut séparer les choses en deux : objectif de santé et objectif de performance.
Pour le premier objectif, c’est comme en entreprise, tant qu’il n’y a pas d’accident du travail, de problèmes musculo squelettique et autres maladies professionnelles ou de burn-out, c’est que le poste de travail est bien aménagé. Si tout va bien, on ne change rien.
Pour le second objectif, celui de la performance, il faut au préalable établir des critères répétables et reproductibles pour être comparés. C’est assez simple pour certaines choses, comme faire les mêmes compétitions (typiquement sur piste ou route) mais c’est plus critiquable sur des courses de trail niveau reproductibilité. D’autres critères moins évident peuvent être des compétences athlétiques brutes, comme la détente verticale ou horizontable, la force maximale sur un mouvement, la puissance max sur 10s, des données physiologique comme un SV1, un taux de masse grasse, ou des compétences motrices ou mentales.
Il s’agit dès lors de savoir où l’on veut se diriger et d’établir une planification en ce sens. Et c’est seulement en s’évaluant régulièrement selon la direction envisagée que l’on peut déterminer si oui ou non la distribution des intensités est bonne ou mauvaise. Que l’on se blesse, que l’on tombe malade, c’est secondaire dans cette vision d’amélioration (même si on sait qu’elle peut la desservir dans la plupart des cas).
Si un athlète ne fait que de la basse intensité, mais qu’il améliore les critères de performance qu’il a choisi, alors il n’y a aucun problème dans son entrainement. De même, si un athlète s’entraine uniquement avec des séances de HIIT, et qu’il constate des améliorations, aucun problème non plus.
Reste le plus compliqué, déterminer la temporalité des améliorations recherchées. Comment s’améliorer sur 1 mois, 1an, 10ans ? sur chaque durée, l’approche ne sera pas la même, car le risque d’exploser ne sera pas le même. Car comme évoqué un peu plus haut, plus la performance doit se prolonger dans l’histoire de l’athlète, et plus la planification doit s’orienter en partie vers une pratique « sport santé ».
Je vous laisse vous débrouiller avec ça 😅Fasciite en 2019 suite à un peu trop de stress au taf et quelques bêtises à l’entrainement. Deux mois de phase aigüe, et ça s’est arrangé progressivement en courant plus souvent et plus tranquillement (et au travail ça allait un peu mieux)
Bonjour Boris,Un surfeur traileur, ça change un peu ! Niveau gainage tu dois être au top, tu dois être balèze en planche…
Merci de donner de tes nouvelles Nicolas👍Très intéressé par ton projet de livre, la résilience est toujours un sujet fort.
Yep, pas très loin, celui de Roye
La piste la plus sérieuse est un cumul sur une courte période d’un stress aigue + un petit covid + grosse charge prématurée dans la saison. Je me suis un peu cramé nerveusement je pense, plus moyen de pousser, ça voulait plus. Quand c’est comme ça, c’est plus une question d’avoir du mental ou pas, si ça veut pas, c’est que physiologiquement tu peux pas. De toute façon, dès que j’essayais de forcer, j’ai les jambes hyper dures très vite, c’est du délire.Du coup, j’ai augmenté la durée de mes nuits, j’ai mangé un peu plus histoire de mieux récupérer, j’ai réintroduis des séances de relaxation et baisser la charge. J’ai pris quelques kilos avec ces conneries, et même si je me sens mieux, le résultat sur le terrain est pas fameux en conséquence 🤪 même si ça va un peu mieux, c’est un peu tard maintenant pour espérer performer à la rentrée.
Quelques nouvelles sur la saison :Vu mon état de forme approximatif depuis mars, avec des perfs en net retrait à l’entrainement et surtout en course, puis l’absence d’envie de m’entrainer sur du long (j’ai même pas fait le deuxième défi du Ducathlon), je préfère arrêter les frais sur mon principal objectif de saison. Si c’est pour faire de la merde ou me blesser, je préfère m’abstenir 😅Au moins, ça m’enlèvera un poids qui commençait sérieusement a me peser : être prêt en temps et en heure.
Salut Fabrice,Enfin quelqu’un de mon coin !T’es dans un club sur Amiens ?
juillet 26, 2024 à 9:08 am en réponse à : Formation CQP technicien sportif d’athlétisme option trail #62301Je sais pas si les premiers modules transversaux s’effectuent toujours en distanciels (on sortait a peine du covid quand je les ai passé) mais ca représente rien en nombre d’heures.Apres, ya quelques week end a consacrer. J’imagine que t’as consulté cette fiche :https://www.athle.fr/pdf/info_formation/parcours-CQP-TSA.pdf
Les conseils de PetitPedestre sont de grande qualité.Tu peux aussi essayer de voir ta planification sur un format différent de la semaine.Tu peux planifier sur 15 jours par exemple, plutot que de faire 4 séances semaine 1 et 2 séances semaine 2, fait 6 séances sur la quinzaine.Tu peux aussi choisir une périodisation à la volée. En gros, tu enchaines les séances les unes après les autres selon l’ordre habituel, quand tu peux en fonction de ta dispo sans trop te soucier si tu fais 1 ou 5 séances dans la semaine. Il y aura des moments ou tu va bien borner sur peu de jours, et a d’autres moments, tu auras des périodes un peu plus legere qui permettront d’assimiler. Forcement, c’est pas parfait comme fonctionnement, tu peux avoir de gros ecarts de charges, c’est pas toujours bon point de vue blessure, mais c’est une solution qui evite de trop se prendre la tête. Sur le long terme, ca devrait s’équilibrer en terme de risques/bénéfices.
100 bornes sur le home trainer, je préfère me pendre 😄
C’est cool quand les planètes s’alignent le jour J, bravo 👍
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