[lantre73]

Hello à tous, Je voulais ouvrir un post sur un sujet que je trouve assez complexe à maitriser.Le Duc pourra peut être l’aborder lors d’un podcast mais j’aimerais avoir votre ressenti.A savoir arrivez vous à concilier boulot/famille/sport?Quand je parle de sport je parle d’entrainement assez conséquent (12-15h / semaine).Lors des semaine à charge assez volumineuse je trouve que je manque  de focus/concentration/attention au boulot ( boulot d’ingénieur devant son écran toute la journée !).Je le ressent vraiment lors des semaines cool, voir de déplacement ou je ne peux pas m’entrainer autant ou je me trouve beaucoup plus productif et efficace.Quel est votre ressenti à vous Au plaisir d’échanger, 

[Petit Pedestre]

Le travail c’est ma limite, quand je commence à avoir du mal à m’y mettre c’est qu’il faut que je lève le pied, ou alors je m’en tamponne le fion, ce qui arrive bien souvent et je glande. Comme ça la récup c’est au boulot! C’est de l’humour bien sur, mais l’humour s’appuie toujours sur le réel.

[Benoit L.]

Il suffit d’avoir un travail qui ne demande pas de concentration ou dans lequel le manque de concentration n’est pas grave ! ingenieur par exemple 😁J’avoue que quand ça m’arrive bah je fais pas grand chose au boulot et puis voilà !

[Anonyme]

Plus que le volume horaire, je pense qu’il faut surveiller les intensités d’entrainement. Quand j’enchaine 2 semaines a 10h de course/vélo a faible intensité, je suis plutôt en forme pour bosser, par contre si je vais faire une séance intense le midi, tu peux être sur que l’aprèm est catastrophique niveau productivité, et si je n’allège pas le programme pour la suite, ca me suis les jours suivants. Ce que je trouve pas mal c’est de faire les intensité en fin d’aprem ca permet d’enchainer direct sur la nuit… C’est aussi un bon signal d’alerte si ton boulot te passionnes mais que tu n’arrive pas a te mettre dedans, c’est que tu tire un peut trop sur la corde niveau sport! (Ou/et autre chose d’ailleurs… Nos vies ne se résument pas qu’au sport et au boulot! Il me semble qu’on passe aussi pas mal de temps a dormir par exemple!)

[Romain]

Complètement d’accord avec @lolobastien, plus que le volume c’est vraiment l’intensité, le travail d’intervalles qui va faire que t’es cramé ensuite. Perso, j’en fais assez peu et fais surtout à faible intensité. J’essaie de varier bien sûr mais c’est vraiment si dans ta semaine tu commences à cumuler plusieurs séances avec des intervalles difficiles que la fatigue va se cumuler.

[Lionel BADET]

Il faut s’organiser en macro planning en prenant en compte les séances d’intensité, le temps de récup nécessaire entre les séances et toutes les contraintes personnelles.Je me débrouille pas trop mal à ce jeu là mais c’est coton parfois.Les intensités se feront toujours le soir avant de dîner par exemple, les autres pourront se placer à peu près n’importe quand dans la journée au bénéfice de l’emploi du temps.

[JCF]

Cool ce sujet parcque moi je rame à tout mettre en ordre…. Mes complications: vttaf tous les jours, garde alternée de mes 2 pré ado et une maison à tenir (là par exemple ma ppg c est corvée de bois…): donc 1 semaine sur 2 je suis plus libre j essaie d y placer les intensités qui me feraient pas être « sympa «  pour aider aux devoirs scolaires…,  Je teste mais j ai pas encore la bonne recette. Bientôt la neige , fini le vélo et la quasi impossibilité de courir dehors: j ai un vieux tapis et en rentrant du taf y a un stop piste de ski de fond(privilégier le classique pour la ptite sortie after taf et skating la longue du week-end ?)Besoin d un home trainer ? Jamais utilisé ces engins… Et pourquoi pas prendre un coach ? Je suis très ambitieux pour 2023 donc n’hésitez pas à critiquer, proposer..Merci

[Petit Pedestre]

@jcf: je me suis rendu compte que s’adapter aux contraintes familiales, professionnelles et organisationnelles, quand tu sais le faire ( tu sembles savoir), c’est forcément un plus. Avant j’avais une pratique très linéaire, chaque jour de la semaine son programme et on répète de semaine en semaine, après sont arrivés les enfants, les changements pros… J’ai déplacé, modifié, cherché les petits trous d’emploi du temps. En fait ça change en permanence mais je sais m’adapter, si il faut je sors tôt ou tard, un vélo taf si la météo le permet…Au début ça m’a fait chier de perturber la linéarité des habitudes mais maintenant je vois chaque changement comme une opportunité.Je réfléchi également au home trainer ( un truc très simple m’irait) pour passer l’hiver.

[JCF]

Merci PP, en gros c est comme ça que je pratique depuis un an, impro… Sauf que moi c est vttaf a 100% sauf neige.

[jeantahsinozkan]

D’accord avec les autres, intensité à midi = aprés midi compliqué niveau boulot. Perso, je m’en tape un peu, sauf grosse urgence, ce n’est pas « grave » si j’ai un aprem qui saute à cause du sport, je sais que je peux me rattraper le lendemain.Généralement, j’essaie de minimiser au maximum les dégats en prenant un café bien chargé aprés ma séance le midi, ca permet de garder un minimum de productivité. Et puis j’avoue que quand je sais que je vais faire de l’intensité à midi, généralement je me met en télétravail, comme ça au moins y a la fatigue du trajet en moins. Et puis vers 16h généralement, j’ai un regain d’energie donc je peux travailler un peu plus tard pour compenser le glandage entre 14h et 16h x) Alors que si je suis sur site, ben faut que je rentre tôt pour pas me taper les bouchons…Sinon ouais y a pas de miracles, forcément on a une quantité d’énergie limité, si on en met beaucoup dans le sport, on en a moins pour le boulot…

[leducdesavoie]

J’ai vraiment observé ce phénomène ou de 13 à 17h j’en branle pas une puis après une productivité énorme

[Paul de Laage]

perso, la priorité c’est d’avoir l’énergie pour mon boulot relativement physique (maraichage) alors mes séances sont calées le soir et je les fais le soir avec l’énergie qui reste. C’est souvent au niveau neuromusculaire sur les séances d’intensité où j’ai du mal à aller jusqu’au bout de l’effort.En fin de cycle de travail, la fatigue est très présente et c’est là que je me fais des entorses

[adrien]

Hello,Je trouve ce sujet hyper interessant. On pourrait théoriser, puis mettre en pratique pendant des heures/semaines/mois/années. :DEn vrai, souvent, on se prend beaucoup trop la tête et cela génère pas mal de fatigue mentale/nerveuse.Le 1er point, c’est qu’il faut connaitre ses priorités dans le triangle vie perso/vie pro/sport.D’ailleurs, pourquoi est-il important que la balance soit positive dans ce triangle vie perso/vie pro/sport ? Pour ma part, ma réponse perso, c’est tout simplement pour être en bonne santé et avoir un équilibre de vie sain. Chacun aura sa propre réponse. Si pas de réponse évidente, c’est peut-être par là qu’il faut commencer. ;)Je crois que c’est Nico Martin qui indiquait dans un post sur le forum que si à un moment donné, tu n’as pas le temps de faire de sport, et bien, ce n’est pas grave, tu dépriorises. C’est la vie.A mon avis, il faut savoir être efficace et bien s’organiser. Et si vraiment, en ayant optimisé son agenda hebdo en termes d’efficacité/priorité, ça ne passe pas, au pire, tu feras moins de sport à cout terme.Après, s’il y a plus de 5 semaines dans l’année où tu n’as pas le temps de faire le nombre d’heures de sport souhaitées, il faut peut-être se poser la question s’il n’y a pas un souci sur ses attentes en termes d’implication sportive et sur ton style de vie du moment.- Est-ce que je dois vraiment prioriser encore plus le sport dans ma vie ?- N’est-ce pas du stress inutile ? Est-ce que parfois je ne serai pas plus performant en faisant moins de sport à certaines périodes de l’année ?Exemple : Des fois, comme dit plus haut, je me rends compte effectivement qu’en étant épanoui coté perso/pro, j’arrive à sortir des performances sportives étonnantes (bon, ça reste ponctuel, il faut bien faire le job en termes d’entrainement un jour ou l’autre)- Est-ce que je ne me caresse pas trop en ne me donnant pas les moyens d’étendre mes plages horaires d’entrainement ou étant plus efficace sur d’autres choses (tot le matin, entre midi et 2 plutot que d’aller faire du social au boulot, en soirée plutot qu’en se disant qu’on est trop crevé etc etc) ?En vrai, c’est simple, si t’es en phase avec ton style de vie et le triangle vie perso/vie boulot/sport, tout baigne. Après, c’est le jeu des vases communiquants : quand ça ne va pas dans l’un des trois vases, tu fais ce qu’il faut pour que ça aille mieux là où ça pêche tout en régulant dans les 2 autres, et c’est reparti pour un tour. 🙂 En gros, c’est comme un ultra, c’est de la gestion au quotidien. Et je crois qu’on adore ça 😀 

[Petit Pedestre]

Tu synthétise très bien les choses.Cependant, le « pas le temps » j’y crois moyen où alors c’est que le temps que l’on souhaiterait passer à l’entraînement est plutôt très élevé.Nous avons tous la possibilité de sortir le soir, le matin ou entre 12h et 14h au minimum.J’ai un taf, 3 enfants entre 2 et 7 ans, 1 maison, une femme… Ma limite c’est la fatigue, pas le temps. Je me lève tôt et me couche tôt, le matin je suis sur la bicyclette à 5h45, si il faut ma sortie longue c’est le vendredi à 20h30 quand les enfants sont couchés… Je vais courir pendant ma pause repas et j’en passe.Mon objectif c’est que ça empiète le moins possible sur la vie de famille sinon un jour ma femme va se barer avec les gamins et elle n’aurait pas tord.Ce que je sacrifie, c’est les soirées Netflix et les merdes comme ça. 

[adrien]

Je suis aligné avec toi, priorité à la vie de famille. A mon avis, ce n’est pas plus mal pour l’équilibre de vie, la gestion de la fatigue et les objectifs sportifs.Avec ce que tu viens de résumer, tu as bien optimisé ton agenda au quotidien. 🙂

[Auteur]

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